Via http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/11/19/esclavage-rancons-petrole-pillage-comment-se-finance-l-etat-islamique_4812961_4355770.html

Le pétrole... encore et toujours le pétrole...
On agit un peu comme des junkies, conscients que cette drogue nous fait du mal mais incapable de s'en détacher.
Nous avons besoin de notre dose de pétrole quotidienne pour alimenter une croissante qui s’essouffle et un "confort" dont nous ne savons plus nous passer.
Et quand les conséquences arrivent, par le biais du réchauffement climatique ou du terrorisme, on feint de ne pas comprendre, on détourne le regard, et on continue de faire comme avant parce qu'on ne sait pas faire autrement...

Tout cela est bien inquiétant...

"Juridiquement, peut-on dire, comme l’a fait François Hollande, que « la France est en guerre » ?
Une guerre se déroule entre des Etats reconnus au niveau international. Daech n’est pas un Etat mais une organisation criminelle. Traiter les terroristes comme des ennemis au sens juridique du terme, c’est-à-dire des représentants d’un Etat avec lequel on est en guerre, les positionne comme pouvant se prévaloir du droit des conflits armés et non pas comme relevant du droit pénal.
Cela leur donne une légitimité, aussi bien d’un point de vue politique que juridique, et des atouts pour se défendre qu’ils n’auraient pas si on les prenait pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire de purs criminels."

Un article long mais intéressant.
On y parle de la génération des "born free" (les noirs nés ou ayant grandis après la fin de l'apartheid).

Un élément qui m'a marqué est qu'on n'enseigne apparemment pas l'histoire de la colonialisation de l'Afrique du Sud et de l'apartheid dans les programmes scolaires là bas, comme pour oublier ce qui s'était passé, ou faire table rase. Mais ça ne semble pas marcher, et le fait d'essayer de cacher ces choses à aux jeunes générations semble même avoir l'inverse de l'effet escompté...

La crise des réfugiés, c'est des gens qui ont besoin d'aide... On dit qu'on a pas assez d'argent, qu'on ne peut pas accueillir toutes la misère du monde... Mais on arrive bien à débloquer 2 milliards d'euros lorsqu'il s'agit de les renvoyer chez eux (et surtout, de donner de l'argent aux gouvernements corrompus qui sont responsables de ces désastres humains...)

D'ailleurs, les media français n'en parlent pas beaucoup...

quel bonheur, jeter son gamin dehors pour son orientation sexuelle !

Pas mal la photo !

On est mal barrés...

c'est triste...
voilà les conséquences des politiques "sécuritaires"... l'être humain est un élément statistique, indépendamment de son parcours individuel, des raisons qui l'ont poussé à fuir.

marrant, un métier inhabituel ^^

:)

A lire aussi sur le sujet :
http://www.theguardian.com/business/2015/aug/17/technology-created-more-jobs-than-destroyed-140-years-data-census

Des bons arguments pour manger moins de viande !

Tellement triste...

“on those dates, they would just talk about their wives – I became a quasi-marriage counsellor”

The men Caruana met, she felt, “have to have a macho character at work and at home, and they didn’t really have anyone to talk to. It was just pattern after pattern. Some of the men would talk about sex and be very desire-driven, but there would still be hints of that loneliness.”

“I was surprised that so much of it was about the children; that the dominant relationship in the family was between the mother and the children and the men really felt they were a spare part.”

"Nearly everyone in North America, Europe, and Japan has at least heard of climate change, but relatively slim majorities in the U.S. and parts of Europe consider the changing environment a serious threat.
[...]
Around the world, a different picture emerges. Throughout much of Africa, the Middle East, and South Asia, majorities said they hadn't heard of climate change; in Egypt, Bangladesh, Nigeria, and India, that number topped 65 percent.
On the other hand, people in developing countries who did know about climate change perceived it as a much greater threat than those in developed countries."

Une étude intéressante...

Ils disent aussi:
"More surprisingly, people also seemed to infer climate change risks from local weather or pollution patterns. "[P]erception of local temperature change is the strongest predictor of risk perceptions in many Asian (for example, Nepal, Thailand, and Vietnam) and African countries (for example, Madagascar, Mozambique, and Rwanda)," the researchers explain."
--> C'est marrant, je ne trouve pas ça vraiment surprenant, c'est connu que les humains ont du mal à prendre conscience des risques tant qu'ils n'en voient pas les effets (ou croient les voir).

intéressant ^^

Le concept de "zone à défendre" a une bien meilleure connotation ici...

Une vidéo intéressante...

Un article intéressant, même si tout ça semble un peu facile.
On y retrouve un peu le fantasme du progrès infini et de la technologie (et des machines) qui peuvent tout faire pour nous, sans aucune considération pour les ressources que cela nécessite.
"We are surrounded by machines that cost nothing and could, if we wanted them to, last forever." --> sérieusement ? les problème de réchauffement climatique et d’épuisement des ressources n'ont pas du remonter jusqu'à lui !

C'est dommage parce que le début de l'article est très enthousiaste et motivant, et qu'on a envie d'y croire...

Le titre est un peu facile, c'est surtout un recensement de tous les grands projets qui ont suscité une opposition de la population, au nom de l'écologie ou des nuisances causées au riverains...

Mais, de là à les juger inutiles, c'est un peu facile. Si certains le sont peut-être, le bilan n'est pas si évident à faire. J'ai lu par exemple l'article sur le projet d'usine de méthanisation à Romainville qui a été abandonné, et il est uniquement question de nuisances pour les habitants, sans aucune remise en cause de l'utilité ou non d'un tel projet. On ne peut pas à la fois souhaiter des énergies renouvelables et lutter contre une usine de méthanisation si ?
En tout cas, pour moi, on est plus dans le Not in my backyard...

En attendant, c'est intéressant de recenser tous ces projets qui suscitent l'opposition. C'est une bonne représentation des rapports de forces actuels, et de ce que veulent les gens.

Un autre article là dessus:
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/29/au-pays-des-frondes-contre-les-projets-inutiles_3438895_3244.html
En fait, une grande partie de ces projets peuvent être discutables, mais les enjeux sont assez différents... Pour moi le projet d'un site d'enfouissement des déchets nucléaires n'a rien à voir avec des projets de transports ou de centres de loisirs : il s'agit ici de traiter des déchets qui existent déjà, qu'on le veuille ou non. Et ce n'est pas parce qu'on est contre le nucléaire qu'on doit s'opposer à ce projet, qui va plutôt dnas le sens de la sécurité, puisque ces déchets seront bien mieux enfouis dans un endroit ou tout est prévu que dans un site de stockage temporaire qui devient permanent sans y être adapté !