]]>Le texte de 1949 affirme, pour sa part, que le droit de propriété n’est légitime que dans la mesure où il « contribue au bien-être général de la collectivité » (article 14). Il mentionne explicitement que la socialisation des moyens de production et la redéfinition du régime de propriété entrent dans le domaine de la loi (article 15). Les termes utilisés ouvrent la possibilité de réformes structurelles telles que la cogestion. La loi de 1951 décide que les représentants des salariés disposent de 50 % des sièges dans les organes dirigeants (conseils d’administration ou de surveillance) des grandes entreprises de l’acier et du charbon, indépendamment de toute participation au capital.
— Permalink
]]>Hi there Russia! We are delivering only because America is delivering too. In case of escalation, please retaliate directly to Washington.
Plus d'infos sur le site de la bbc: https://www.bbc.com/news/world-europe-63885028
Et un joli troll ici:
]]>Who had 'attempted coup in Germany by an aspirational Emperor ' on their 2022 bingo card?
En France quand tu proposes un menu végétarien un jour par semaine tu as tout l'éditocratie conservatrice du pays qui monte sur ses grands chevaux et qui t'en fait un scandale national pendant une semaine …
— Permalink
9€, voilà le tarif d'un billet de n'importe quel transport longue distance en Allemagne cet été.
— Permalink
C'est un chouilla ridicule là quand même …
Poursuivre un haut dignitaire même des décennies après les faits pourquoi pas, mais une secrétaire, vraiment !?
— Permalink
Rappel: en 33 Hitler n'est pas arrivé au pouvoir par les urnes, il est arrivé au pouvoir parce que Franz Von Papen, un conservateur, lui a donné les clés du pouvoir en s'alliant avec lui.
— Permalink
Cet article est très intéressant pour comprendre la vision Allemande en économie politique.
Ainsi, ce ne sont pas les nazis qui ont amené l’Allemagne à la dictature, mais les syndicats (la « structure corporative du marché du travail »)
On retrouve ce genre d'arguments chez Hayek également (La route de la servitude).
Cette idée douteuse a été très populaire dans les milieux aisés parce qu'elle permettait de justifier le libéralisme et le laisser-faire économique.
]]>Ingénieur, un boulot dangereux
— Permalink
Le «modèle Allemand»
— Permalink
Les cadres de Volkswagen méritent la prison, mais je doute qu'ils y aillent …
Edit: des infos sur comment le pot au rose a été découvert ici : http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/09/22/l-ong-a-l-origine-du-scandale-volkswagen_4767318_3244.html
— Permalink
«[le gouvernement allemand a] dilapidé en l’espace d’une nuit tout le capital politique qu’une Allemagne meilleure avait accumulé depuis un demi-siècle»
— Permalink
Ça c'est assez fort et ça remet pas mal d'idée reçu sur l'Allemagne :
«there was a hyperinflation in 1923, which may have helped radicalize German politics. But the proximate factor in Hitler’s rise to power was the great deflation of the 1930s, brought on by a disastrous attempt to stay on gold.»
Il faut absolument que je lise ce truc : https://www.richmondfed.org/~/media/richmondfedorg/publications/research/economic_quarterly/2002/winter/pdf/hetzel.pdf
— Permalink
Probablement l'un des articles les plus pertinents que j'ai lu cette année. Il met un peu de temps à démarrer, et le début (7 paragraphe quand même), qui s'attaque à un journaliste du Monde et un autre de Libération n'a pas vraiment d’intérêt. Morceaux choisis (même si en fait j'aurai aussi bien pu copier-coller tout l'article à partir du 8ème paragraphe)
«Qu’entre Sigmar Gabriel et Martin Schulz, la réaction du Parti social démocrate (SPD) ait été encore plus violente que celle d’Angela Merkel pourrait peut-être finir par faire apercevoir de quoi il y va vraiment dans la position allemande. Les principes d’orthodoxie dont l’Allemagne a exigé l’inscription dans les traités sont l’expression d’une croyance monétaire transpartisane et pour ainsi dire métapolitique – en amont des différenciations politiques. Elle n’est pas une affaire d’« idéologie politique » au sens ordinaire du terme, c’est-à-dire de quelque chose qui ouvrirait la perspective d’un retournement possible à échéance électorale, mais une construction symbolique de longue période qui donne leur cadre commun aux alternances.»
«Soit le fléau du moralisme. Car le moralisme est bien cette pensée indigente qui rapporte tout aux qualités morales des acteurs sans jamais voir ni les structures ni les rapports : rapports de force, de convenance ou de disconvenance, de compatibilité et de viabilité.»
«le thème récurrent de tout le commentaire allemand sur la Grèce, c’est la règle enfreinte. Que cette règle ne convienne qu’à l’Allemagne, qu’elle soit la sienne même, que partout ailleurs ou presque son application forcenée ait tourné à l’un des plus grands désastres économiques de l’histoire européenne, rien de ceci ne produira le moindre bougé»
«Le droit des Allemands de ne pas vouloir voir enfreintes les règles auxquelles ils tiennent par-dessus tout est finalement aussi légitime que celui des Grecs à ne pas être précipités aux tréfonds de la misère quand on les leur applique. C’est donc d’avoir imaginé faire tenir ensemble durablement ces deux droits sans penser aux conditions où ils pourraient devenir violemment antagonistes qui était une mauvaise idée.»
«Une génération d’hommes politiques non-politiques. Le pouvoir à une génération d’imbéciles, incapables de penser, et bien sûr de faire de la politique. Le gouvernement par les ratios est le seul horizon de leur politique. On comprend mieux le fétichisme numérologique qui s’est emparé de toute la construction européenne sous leur conduite éclairée : 3 % [3], 60 %, 2 %. Voilà le résumé de « l’Europe ». On comprend que ces gens soient réduits à la perplexité d’une poule devant un démonte-pneu quand survient quelque chose de vraiment politique — un référendum par exemple. La perplexité et la panique en fait : la résurgence des forces déniées est un insupportable retour du refoulé. Qu’il y ait des passions politiques, que la politique soit affaire de passions, cela n’était pas prévu dans le tableur à ratios. Aussi observent-ils, interdits, les événements vraiment politiques : la quasi-sécession écossaise, les menaces équivalentes de la Flandre ou de la Catalogne — le sursaut grec, évidemment. Le choc de l’étrangeté est d’ailleurs tellement violent qu’ils s’efforcent spontanément de le recouvrir. Comme la guerre de Troie, les référendums n’ont pas eu lieu.»
Et d'autre qui sont juste des piques superbement formulées :
«cette argutie de raccroc pour tous les Bernard Guetta, faux appel à la patience d’une future « Europe social-démocrate » [2] quand le débris qu’est la social-démocratie européenne est entièrement passé à droite»
«Quitte à être du mauvais côté de la domination, il faut regretter qu’il n’y ait pas plus de cyniques. Eux au moins réfléchissent et ne se racontent pas d’histoires — ni à nous. On leur doit l’estime d’une forme d’intelligence. Mais quand les cyniques manquent ce sont les imbéciles qui prolifèrent. Le néolibéralisme aura été leur triomphe : ils ont été partout. Et d’abord au sommet.»
«Les figures ahuries du gouvernement des ratios et, en temps de grande crise, les poules dans une forêt de démonte-pneu. Un cauchemar de poules. Il faut les regarder tourner ces pauvres bêtes, désorientées, hagardes et incomprenantes, au sens étymologique du terme stupides.»
«Comment imaginer que l’Europe à tête de bulot ait pu aller ailleurs qu’au naufrage ?»
«Emmanuel Macron, qui a appris à l’ENA l’économie dans la même version que son président l’histoire — pour les Nuls — ronronne de contentement en s’entendant dire « archéo-keynesien ». Et les perruches caquètent de joie tout autour. Le problème c’est qu’il est, lui, paléo-libéral. Et qu’il ajoute son nom à la série historique des années trente.»
«Têtes politiques en gélatine, experts de service, journalisme dominant décérébré, voilà le cortège des importants qui aura fait une époque. Et dont les réalisations historiques, spécialement celle de l’Europe, seront offertes à l’appréciation des temps futurs.»
«Il y a des poubelles de l’histoire. Et c’est bien. On y met les époques faillies, les générations calamiteuses, les élites insuffisantes, bref les encombrants à oublier. Alors tous ensemble, voilà ce qu’il faudrait que nous fassions : faire la tournée des rebuts, remplir la benne, et prendre le chemin de la décharge.»
— Permalink
Mouais, c'est pas une révolution non plus, en pratique c'est déjà le cas pour plein d'entreprise avec un grand nombre de logiciel (les sources de SAP par exemple sont donnés au client qui à le droit de les auditer et de s'en servir pour faire faire des développements spécifiques), mais vu que les moyens d'audit seront très faible ça n'aura aucun impact sur la qualité du code/l'absence de backdoor. Obliger les fournisseurs à rendre leurs logiciels open-sources (y compris les firmware, qui sont les plus critiques vu que même le noyau ne peut les contrôler) ça serait autre chose, mais clairement on en est pas là.
— Permalink
Ça aussi ça fait rêver ...
Quand les gouvernements s'associent avec les mafia pour surveiller les citoyens ...
— Permalink
Stylé !
500 000 étudiants d'universités en Allemagne vont bénéficier d'une structure de cloud dédié utilisant Owncloud.
C'est avec ce genre d'initiative qu'on lutte contre les monopoles des géants du web américian, pas en faisant des discours creux ou des lois inaplicables, mais en proposant une offre alternative !
— Permalink