]]>C’est donc en 1971, que le corps médical va obtenir l’instauration du numerus clausus en médecine. Si avant, le passage en deuxième année de médecine était conditionné à la réussite aux examens, désormais, les étudiants devront réussir un concours et figurer parmi les premiers pour accéder aux études médicales. De 1971 jusqu’aux années quatre-vingt-dix, le numerus clausus ne cessera de diminuer. « Le nombre d’étudiants a été divisé par deux et demi quasiment de 1971 au milieu des années quatre-vingt dix »
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le Spasfon va-t-il disparaître des pharmacies ? Pas pour l’instant. Car, malgré sa faible efficacité, il est sans danger.
Il est aussi à l'origine d'un effet placébo très apprécié !
Au passage j'en ai marre de ces études qui concluent qu'un truc n'est «pas efficace» sous prétexte qu'il n'est pas plus efficace qu'un placébo: l'effet placébo est ultra fort, et dans certain cas c'est tout ce qu'on a, donc c'est clairement mieux que rien ! (même raisonnement contre les gens qui crachent contre l'homéopathie: oui c'est un placébo, et alors ?)
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]]>L’amendement, déposé fin novembre lors des débats sur le budget 2024, vise à interdire ce type de pratique en instaurant un prix-plancher, par exemple 50 centimes d’euros par unité d’alcool. Une bouteille de vin de 75cl et 12% d’alcool coûterait donc, au minimum, 3,50€.
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Une belle faillite de l'économie de marché…
Notes : dans les années 90, basculement d'un mode de calcul du prix des médicaments fixés par l'État. On passe d'un prix basé sur le coût de revient + une marge raisonnable, à une tarification «à la valeur ajoutée » Le but était de favoriser la compétitivité internationale de l'industrie pharma, l'innovation, tout le bullshit libéral classique.
Prix fixés par le Comité économique des produits de santé.
Medicare/medicade entre 1/4 et 1/3 des États-Unis, jusqu'à maintenant ils n'avaient pas le droit de négocier les prix.
30% des pénuries sont pour des médicaments dont l'autorisation de mise sur le marché de moins de 10 ans.
L'effet placébo ça compte: cas des génériques et du spasfon.
Rapport du CEPS.
Le marketing va vers les nouveaux médicaments plus chers, ce qui se traduit par des médecins qui se reportent vers les nouveaux médicaments.
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“Free markets are the most robust mechanism ever devised by humanity for delivering rapid feedback on how decisions turn out. Profits and losses discipline people to learn quickly from and fix their mistakes. Consequently, markets are superb at using trial and error to find solutions to problems.”
Prendre l'exemple d'un médicament palliatif pour une épidémie entièrement produite par le marché de l'agro-alimentaire, comme exemple de «succès du marché», c'est quand même un sacré niveau de bêtise libérale.
«le marché tue des millions de personnes chaque année, mais grâce à ce médicament il va pouvoir en tuer moins parmi les plus riches, gloire au marché!»
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Ça c'est une pépite !
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]]>Also, because many crises that befall premature or very sick babies are in-the-moment emergencies, there may not be time for the preapprovals that insurers often require for expensive interventions. That leaves parents in crisis — or in mourning — tasked with fighting with insurers to have treatment covered.
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]]>If you zoom out from that intimate pain, though, there’s also a big-picture theory: Hoarding is the natural consequence of a consumer society glutted with stuff and running out of landfills.
In “Neurohistory in Action: Hoarding and the Human Past,” the historian Daniel Lord Smail suggests that we stop thinking of biology and culture as separate causes. “Gene expression is intimately tangled up with cultural and individual life circumstances,” he points out. Couldn’t the rise of compulsive hoarding be caused by the ways our physical selves interact with a changing material environment?
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Je trouve ça vraiment dommage (et presque malhonnête en réalité) de mélanger les ados et les jeunes enfants, tout comme le fait de mélanger la télé, les réseaux sociaux et les jeux vidéos.
Et ce passage là me gène aussi particulièrement :
il n'y a nulle raison fondée de leur interdire l'accès aux réseaux sociaux
Ça n'a rien à voir avec un quelconque «abrutissement» ou même d'écrans, mais les réseaux sociaux ont un effet négatif sur la santé mentale assez bien documenté (chez les ados mais aussi les adultes) …
De même, les jeux vidéos free-to-play s'appuient sur tout un tas de biais cognitifs et sont conçus pour générer des addictions.
Bref, cette article qui mélange tout est à peut prêt aussi malhonnête que les gens qu'elle prétend combattre …
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Des nouvelles de l'économie de marché qui fonctionne correctement …
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Yeah, 'murica
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C'est toujours compliqué ces sujets-là, parce que d'un côté effectivement ça repose sur du vent, et dans certains cas ça peut même retarder une prise en charge concrète, et de l'autre côté l'effet placebo joue à fond sur les nouveaux nés (via l'impact sur leur parent sans doute), et laisser des parents souffrir sous prétexte que «ça passe tout seul» ce n'est pas une solution acceptable non plus, sans compter que ce n'est pas sans risque non plus, des parents à bout ça donne parfois des bébés secoués …
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C'est toujours beaucoup trop (même ordre de grandeur que pour la médecine humaine, qui en utilise elle-même trop), mais au moins ça va dans le bon sens :
]]>Depuis 2011, l’exposition globale des animaux aux antibiotiques a été divisée par deux (- 47% entre 2011 et 2021). Les objectifs des plans EcoAntibio (2012-2016), qui visait une réduction de 25 % de l’usage des antibiotiques en 5 ans, puis du plan EcoAntibio 2 (2017-2021), qui avait pour objectif d’inscrire cette baisse dans la durée, ont été atteints. Le plan EcoAntibio 2 visait également la réduction de moitié de l’utilisation de la colistine, un antibiotique utilisé fréquemment en médecine vétérinaire et réservé aux cas sévères en médecine humaine. Cet objectif a également été atteint, puisque cette diminution était de 68,8% en 2021, par rapport au niveau de référence de 2014-2015 pour les filières bovine, porcine et avicole. L’objectif de réduction de moitié qui avait été fixé par le plan Ecoantibio 2 est donc atteint.
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Un médecin généraliste coûte en effet, en moyenne, près de 1,5 million de francs à la Sécurité sociale en honoraires et en prescriptions.
Voilà comment on en est arrivé là: avec des crétins au gouvernement qui prennent les dépenses totales, divisent pas le nombre de médecin et se dise «un médecin ça coûte tant», comme si supprimer des médecins ça supprimait des malades.
Résultat, 25 ans après on n'a pas assez de médecin, toujours autant de malade mais comme ils ne peuvent pas se faire soigner ça ne coûte pas d'argent … (sauf pour les entreprises dont les salariés viennent faire acte de présence en ayant la grippe parce qu'ils «ne peuvent pas avoir un rdv chez le médecin pour se faire arrêter» et la refilent à tout l'open space, mais ça, ça n'apparait pas dans les comptes de la sécu donc ça va).
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Parce que ça ne sert à rien pour luter contre la fraude, étant donné que la carte vitale est optionelle et que les médecins ne vérifient même pas les photos sur les nouvelles cartes vitales avec photos (en même temps leur boulot ce n'est pas de faire la police …)
C'est typiquement une mesure démagogique de droite.
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J'aime bien comment l'article de mentionne à aucun moment que ce monsieur est marié avec une ancienne ministre Macroniste (secrétaire d'état au sein du gouvernement Philippe II et Ministre sous Castex).
Par ailleurs, je n'ai pas trop d'avis sur le personel hospitalier non vacciné : à la fois les antivax c'est un peu des débiles, et en même temps étant donné que le gouvernement n'a jamais introduit d'obligation vaccinale et qu'il s'agit essentiellement de personnel administratif, leur exclusion au départ se discute.
(Pour redonner un peu de contexte, j'étais très largement favorable à l'obligation vaccinale l'an dernier, parce qu'on pensais que le vaccin casserait la chaine de transmission, mais vu qu'on sait aujourd'hui que ce n'est pas le cas, la vaccination doit relever de la liberté individuelle. Même si c'est une drôle de façon d'exercer sa liberté que de refuser un vaccin …)
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]]>L’étude montre qu’il existe une relation entre les dépenses de conseil et l’efficience des hôpitaux. Le problème est que cette relation est négative. Plus un hôpital fait appel à des consultants, plus son efficience diminue. Notons que cette relation ne provient pas du fait que les hôpitaux les moins performants sont plus susceptibles de faire appel à des consultants.
Il n’y a pas de lien entre l’efficience d’un hôpital et la décision de faire appel à des consultants l’année suivante. Elle ne s’explique pas non plus par un manque de manageurs. Les hôpitaux qui emploient le plus grand nombre de manageurs sont également ceux qui font le plus appel à des consultants.
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«si on prends toute l'Europe parmi l’UE des 28, la France a la 6è pire mortalité infantile. Elle parvient uniquement à faire mieux que Malte, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie et la Croatie.»
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