Tellement de pépites.
Ma préférée :
]]>Ghislaine Ottenheimer regrette la composition de la Convention, représentative de la population française : « Là, on a quantitativement beaucoup plus de CSP- que de CSP+, on a beaucoup de personnes moins diplômées que dans une assemblée représentative. »
Guillaume Champeau a un blog.
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Encore une vidéo libérale (faite par L'école de la Liberté, vous voyez je vous l'avait dit), l'argument évoqué ici est le suivant :
Dans une économie de marché, le prix des matières première ne peut que diminuer à long terme puisque le progrès technique rend leur extraction moins coûteuse. Du reste, toujours à long terme, il ne peut jamais y avoir de pénurie d'une matière première puisque le progrès technique rend accessible de nouvelles ressources.
Ce point de vue est soutenu par l'économiste Julian Simon, en opposition frontale avec les craintes des écologistes. Pour l’anecdote historique, en 1980 Simon a parié avec l'écologiste Paul Ehrlich, que le prix des matières première baisserait d'ici 1990, en accord avec ses théories. Entre 1980 et 1990, le prix des matières premières avait effectivement baissé et Simon remporta donc son pari, ce qui fait dire à l'auteur de la vidéo que Simon avait raison.
C'est une histoire marrante, mais pas vraiment intéressante en réalité, car le pari de Simon était complètement baisé: en 1980, on est juste après le deuxième choc pétrolier: le cours du pétrole atteint des sommets, entraînant avec lui le prix de toutes les matières premières à la hausse (l'extraction étant très coûteuse en énergie). Deuxièmement, 1980 c'est aussi la dernière année d'inflation forte aux États-Unis, la Fed (la banque centrale américaine) vient à peine de commencer à contrôler l'évolution de la masse monétaire et on a encore des dollars en abondance, ce qui tire aussi les prix des matières premières vers le haut. Avec la nouvelle politique monétaire de la Fed et le contre-choc pétrolier au début des années 80, le pari était une victoire facile pour Simon, indépendamment de la validité ou non de ses théories.
Revenons à la théorie en elle-même: elle repose sur l'idée que le progrès technique rend l'extraction de ressource de moins en moins difficile, et donc de moins en moins coûteuse. C'est vrai lorsque l'on reste sur un gisement donné : tant que l'on cherche à extraire une ressource au même endroit, le coût d'extraction va baisser au fil du temps parce quel les moyens techniques s'améliorent. C'est notamment vrai lorsqu'on parle de production agricole dans un champ : là où il fallait 100 personnes pour entretenir une certaine surface agricole au début du XXème siècle, un seul agriculteur avec des machines agricoles moderne y parvient sans difficulté : le coût en travail d'une même production de blé a donc été réduite grâce au progrès technique.
Le problème avec les matières premières non-agricoles, c'est qu'elles ne sont pas renouvelables : une fois extraite, elle n'est plus disponible et il faut aller en chercher ailleurs. Et le problème, c'est que cet ailleurs n'est pas forcément aussi facile à extraire que le premier endroit : une fois que les gisements facilement exploitables sont épuisés, il faut alors se rabattre vers des gisements de plus en plus difficiles à exploiter : c'est notamment le cas du pétrole, où on exploite des gisements de plus en plus profonds, dans des conditions de plus en plus difficiles (haute-mer, montagne) ou pour récupérer du pétrole de moins en moins bonne qualité (schistes bitumineux du Canada). La difficulté d'extraction est sans commune mesure avec celle des champs pétroliers d'Arabie Saoudite exploitées depuis des décennies.
On a donc deux effets antagonistes : d'un côté le progrès technique qui rend moins coûteuse l'exploitation des gisements existant, de l'autre la difficulté toujours croissante d'accéder à la ressource. Lequel de ces deux effets est prépondérant ? Ça dépend du type de ressource et de la manière dont ses gisements sont répartis, de la vitesse d'amélioration de la technique et aussi de la croissance de la demande, il est donc impossible de conclure qu'un des effets l'emporte toujours sur l'autre comme le fait Simon. Ces 20 dernières années par exemple, l’essor économique des pays en développement a fortement tiré la demande à la hausse, et les prix des matières premières ont fortement augmenté.
De toute manière, le prix de marché ne dépend pas seulement de la capacité à produire des matières premières, mais aussi beaucoup au fonctionnement interne du marché (spéculation , recherche de placement alternatifs, etc.). En 2011 par exemple, alors que la demande mondiale n'était pas spécialement haute, les matières premières ont connu un sommet historique avant de retomber progressivement.
Quant à la question de la pénurie de matière première, on ne peut pas affirmer qu'elle est inévitable (après tout, l'homme pourrait bien partir coloniser l'espace pour récupérer des matières premières) mais si la consommation de ressources continue d'augmenter à son rythme actuel, on a quand même de bonne chance d'avoir des soucis à moyen-terme.
]]>Ou comment les chiffres se déforme d'un rapport à l'autre puis en passant dans la presse grand public. Le chiffre à retenir, c'est que 40% de la déforestation liée à l'agriculture en Indonésie est liée à la production d'huile de palme. Et que ça représente 11% de la déforestation totale dans ce pays (3ème derrière l'industrie de la pate à papier et celle du bois).
On le voit – quelques mois après les diverses tentatives avortées de « taxe Nutella » –, les solutions durables ne sauront être apportées par la taxation différentielle, ni par l’interdiction d’importation de l’huile de palme.
Ça par contre c'est un gros bluff, une opinion placée² comme ça en conclusion de l'article, alors que rien dans l'article ne permet de «voir» cela. La seule chose qu'on voit c'est que le problème de déforestation va bien au delà du problème de l'huile de palme, mais il n'y a aucune raison de penser que la taxation ou l'interdiction de l'huile de palme en Europe ne changerai rien au problème, c'est simplement l'un des aspects de la solution.
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]]>People in eastern Congo are massacred to facilitate smart phone upgrades of ever diminishing marginal utility(3). Forests are felled to make “personalised heart-shaped wooden cheese board sets”. Rivers are poisoned to manufacture talking fish. This is pathological consumption: a world-consuming epidemic of collective madness, rendered so normal by advertising and the media that we scarcely notice what has happened to us.
[…]
When every conceivable want and need has been met (among those who have disposable money), growth depends on selling the utterly useless. […] Grown men and women devote their lives to manufacturing and marketing this rubbish, and dissing the idea of living without it.
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En France : facteur de charge 26%, production minimum 6%
Donc si on voulait produire toute notre énergie électrique (à la consommation actuelle), il nous faudrait installer 16 fois la puissance maximale qu'on consomme. Pourquoi ? Parce que le problème avec les éoliennes c'est qu'il n'y a aucun moyen d'éviter que le minimum de production tombe au moment du maximum de consommation. Et ça arrivera : non seulement à cause de la loi de Murphy, mais en plus, en France les pics de consommation ont lieu pendant les périodes anticycloniques d'hiver (grand froid) qui sont aussi les moment où il y a le moins de vent …
Admettons qu'on décide d'installer toutes les éoliennes qu'il faut, ça veut dire qu'en moyenne on produit 4 fois plus d'électricité qu'on en consomme (je ne parle même pas de la pointe). Qu'est-ce qu'on en fait de cette électricité ? Si le réseau européen peut l'absorber ça va à peut près (c'est ce qui se passe avec le Danemark), mais si toute l'Europe produit son électricité avec de l'éolien on est dans la merde parce d'un point de vue météorologique, quasiment toute l'Europe partage un climat commun : quand il y a du vent en France, il y en a en Allemagne et réciproquement. Alors oui ce n'est pas identiques ni vrai 100% du temps, mais pour les extrêmes c'est particulièrement vrai : si la France n'a pas de vent du tout pendant plusieurs jour au cause d'un gros anticyclone, l'Allemagne non plus, idem lorsqu'il y a des périodes de grand vent.
Alors, oui le prix de l'électricité éolienne est de plus en plus faible, mais compter le prix de l'électricité ça n'a de sens que tant que la proportion d'énergie produite par les éoliennes reste très minoritaire par rapport au reste.
Ça résume assez bien ce qui m'énerve dans le débat politique, il y a seulement deux catégories de personnes :
Bref, tout ça pour dire que je n'aime pas l'éolienne, que c'est une énergie renouvelable idiote qui ne résout aucun problème à long terme et qu'on met beaucoup trop d'argent dans la recherche et le marketing autour des éoliennes alors qu'on ferait mieux d'en faire autre chose (efficacité énergétique ou recherche sur d'autres énergies renouvelables plus pertinentes).
P.s. Et non, le stockage ne résoudra pas tout. Je laisse en exercice au lecteur le calcul de la capacité de stockage nécessaire pour alimenter la France pendant 1 semaine de grand froid d'hiver sans vent. Vous pouvez essayer avec toutes les formes de stockages connues (utilisées en pratique ou expérimentales).
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C'est super stylé comme truc : un bateau alimenté par panneaux solaires qui récolte les déchets flottants dans la baie de Baltimore.
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Entre la suppression des panneaux publicitaires et le passage au logiciel libre, la mairie de Grenoble montre vraiment la voie !
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Putain elle est géniale cette nouvelle !
Je n'ai pas fini «Aucun souvenir assez solide» son recueil de nouvelles et bah j'ai clairement raté des trucs !
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C'est marrant, j'avais récemment une discussion avec un pote qui avait un peu le même point de vue qu'Alexandre Delaigue sur l'obsolescence programmée: ce qui l'énervait c'était cette idée de complot des industriels pour réduire la durée de vie des produits au détriment des consommateurs. Mais il n'y a pas besoin d'un complot : chaque industriel de son côté à intérêt à la réduire pour réduire ses coûts, seul critère important à court terme, tandis qu'aucune entreprise n'a vraiment intérêt à se battre pour garantir la qualité au détriment de ses marges. Résultat: au bout de quelques décennies, la durée de vie de tous nos équipements est réduite à un petit multiple (x2 ou x3) de son minimum légal (1an).
Nul besoin d'un complot pour produire de la merde: la loi du marché est régie par la théorie des jeux, et tout ce que nous avons à faire, c'est fixer les règles de telle sorte que l'équilibre spontané se trouve là où on le souhaite (dans ce cas là ça serait d'augmenter beaucoup la garantie obligatoire).
via: http://linuxfr.org/users/reynum/journaux/l-increvable
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C’est bien l’humanité qu’il faut sauver. La planète, elle, se sauvera toute seule.
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Mais quelle tristesse …
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De l'auto-suffisance alimentaire pour les cantines scolaires et de la densification urbaine au lieu de l'étalement à coup de maison individuelles, voilà un maire qui a tout compris !
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C'est une bonne idée mais je me demande comment on peut dépenser 2,4 millions d'euros pour construire 33 abris vélos ? (ça fait autour de 73 000 euros par abri)
via pia
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C'est tellement stylé :D
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Un article intéressant sur les combats des hippies écolo (je dis ça affectueusement).
voir aussi : http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/11/04/remi-fraisse-victime-d-une-guerre-de-civilisation_4517856_3232.html
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aquamation : dissolution du cadavre dans une eau alcaline (pH > 7)
promession : congelation du cadavre dans de l'azote liquide, puis réduction en poussière du cadavre ainsi solidifié.
Je suis assez sceptique de l'intérêt énergétique de la 2ème solution ...
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"[L'environnement], ça commence à bien faire"
Nicolas Sarkozy
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WTF ?!
Sérieusement ?! Balancer des rejets chimiques d'un site d'industrie lourde en mer, à proximité des côtes ?! Et tout ça pour "sauvegarder" 700 emplois ...
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Ah, les hommes politiques de droite ...
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Info du jour, il y a environ 19 Millions de Bovins (vache, veaux, Boeufs, Taureaux) en Frances.
Pas étonnant qu'ils représentent une grosse part de nos gaz à effet de serre.
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"mettre un terme à « douze ans de dictature anti-voiture » "
Bonjour je suis un gros con, et je cherche à me faire élire par d'autres gros cons.
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Une technologie vraiment cool !
Utiliser des mini billes de plastique pour remplacer la majorité de l'eau dans une machine à laver.
Résultat : ça économise les 3/4 de l'eau et aussi beaucoup d'élec, notamment parce que ça dispense de l'essorage à la fin. Et bien entendu les billes sont réutilisables (sinon on perd une grande partie de l'intérêt ^^)
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Stylé,
Non seulement OVH va utiliser de l'éolien pour ses DataCenter, mais ils produisent même leurs propres éoliennes avec lesquelles ils produiront cette électricité.
Ils ne cesseront jamais de m'étonner :)
p.s. Oui je sais c'est old
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