Un thread très intéressant, qui résume pourquoi la stratégie Française (mais pas que) est une connerie sans nom.
Ce graphique notamment est frappant :
Il montre bien que quand on fait n'importe quoi sous prétexte de «sauver l'économie», on a des morts ET une économie bloquée.
Quelques passage que j'aime particulièrement :
Les grandes lignes du reconfinement. Même principe que le premier, mais en enlevant les aspects autoritaires inutiles (ex. le papier débile pour sortir, parcs et jardins fermés, etc.), et avec beaucoup moins de trous dans le filet (tests, traçage, masques, aération, etc.).
l'analogie parfaite !
Lorsqu'un incendie démarre, il ne viendrait à l'idée de personne de dire "oh, ce n'est qu'une flammèche" ou "on s'en fout, il n'y a pas d'excès de mortalité par le feu dans les graphiques Insee". Non, l'alarme retentit, tout le monde se bouge le postérieur…
Donc on ne refait pas 3 fois la même erreur (au bout de deux confinements, c'est bon, j'espère qu'on aura quand même compris la leçon ?), et si un foyer venimeux éclate quelque part et que ça se met à grimper, on tabasse la courbe d'interventions jusqu'à ce qu'elle plie.
Le sabotage du dépistage des enfants doit cesser. Ils PEUVENT infecter et être infectés, donc il faut vérifier. N'en déplaise à la fine science locale d'après laquelle les enfants français sont les seuls au monde à ne pas transmettre…
J'entends parler d'un "protocole sanitaire strict" dans les restaurants. Ah ? Il y a 2 mètres de distance entre chaque client, l'air est renouvelé 6 fois par heure et personne ne parle en mangeant ?
L'actuel protocole n'a rien de strict, il faut arrêter avec ce théâtre.
L'État a intérêt à allonger la monnaie pour ces secteurs, car à partir du moment où on confine, ils pourraient être fermés 3 à 4 mois (pour l'accueil en intérieur, la vente à emporter ne pose pas problème).
Quand on laisse circuler le virus parce que "l'économie", au final on perd le contrôle et après on doit tout fermer. On croit jouer à l'équilibriste malin, et puis on se casse la gueule et on perd sur les deux tableaux. Bravo le veau.