À quand des peines de prison pour ce genre de négligence ?
Je parle sérieusement, ce genre de faille de sécurité a essentiellement deux origines :
L'autre question, c'est : comment on fait pour savoir qu'on doit faire une mise à jour de son pacemaker ? Ma grand-mère de 88 ans ne lis sûrement pas la section pixel du monde.fr. Déjà, elle ne sait pas utiliser internet et je doute même qu'elle sache ce que le mot «mise-à-jour» signifie. Pas sûr non plus qu'elle connaisse son modèle de pacemaker, même si c'est sûrement indiqué quelque part sur des papiers qui lui ont été remis après son implantation. Que faire dans ces cas là pour s'assurer que les mises à jour seront faite ? Faire une grande campagne à la télé pour dire à tout le monde que certains modèles de pacemaker sont vulnérable et qu'il faut d'urgence aller voir son cardiologue pour qu'il fasse la mise à jour ? Avec tout le stress inutile que ça causerait aux patients, et la saturation des cabinets de cardiologie, pas sûr que ça en vaille la peine. Laisser les pacemaker troués dans la nature sans mise à jour ? Plus facile, mais est-ce bien responsable ? Sans compter la lenteur des processus d’homologation des patchs (la FDA mis plus d'un an à l'accepter pour les États-Unis, et en Europe ce n'est toujours pas le cas jusqu'en novembre).
Face à la difficulté de faire ce genre de mise à jour, il faut que les fabricants soient irréprochables lors de la conception, et pour qu'ils le soient il faut que des sanctions soit prises quand ils font n'importe quoi. Si un chirurgien décidait d'opérer un de ses patients avec un vieux couteau rouillé de 1972, il irait probablement en prison. Pourquoi pas un fabricant de pacemaker qui utilise un vieux langage de 1972 ?