Il l'a dit au détour d'une phrase et les journalistes ont préféré relancer sur la question des travailleurs immigrés (c'est vrai qu'on n'en parle pas assez...), mais ce matin sur France Info le patron du MEDEF @PatrickMartin_1 a évoqué l'impact de l'IA sur l'emploi en appelant à lancer des travaux d'évaluation avec les syndicats. Je pense que c'est totalement indispensable de se projeter à horizon 5, 10 ou 20 ans, et d'intégrer à cette réflexion l'arrivée de la robotique autonome ou semi-autonome sur laquelle des progrès énormes sont entrain d'être réalisés. Et il ne faut pas seulement subir les choses en se positionnant en consommateurs de technologies destructrices d'emploi, mais il faudrait tourner le pays tout entier vers le choix optimiste du développement de l'IA et de la robotique pour à la fois augmenter la compétitivité des entreprises et trouver de nouvelles ressources au financement des prestations sociales. Si le progrès technique permet de partir plus tôt en retraite, d'avoir + de temps pour soi et de vivre moins mal le chômage, tant mieux (même si je doute que ce soit l'ambition de Patrick Martin mais on ne sait jamais...).

Je remets là ces quelques graphiques qui montrent l'impact qu'a eu la mécanisation sur la manufacture, l'agriculture et le temps de travail. Il est illusoire de croire que l'IA n'aura pas les mêmes effets sur le tertiaire. La seule inconnue c'est la temporalité

Les petits modèles de langages ont du potentiel, mais sans doute pas aussi petit. N'importe quel PC peut faire tourner un modèle de 1-2 milliards de paramètres donc je ne pense pas que ça ait beaucoup de sens de descendre en dessous.

Par contre ce qui aurait vraiment de la valeur c'est que la taille de contexte soit plus élevée, pour qu'on puisse vraiment faire progresser le modèle au fur et à mesure qu'on l'utilise. Et pour ça il faudra probablement un LLM s'appuyant sur Mamba ou équivalent.