Le jour ou le patronnat rétablira l'esclavage, la CFDT négociera le poids des chaînes.

La propagande anti-syndicaliste paie de moins en moins aux États-Unis, c'est une très bonne nouvelle.

Quand Amazon organise l'élection interne pour la création ou non d'un syndicat, à la manière d'un bon vieux plébicite de dictature …

Chez EDF, comme chez Google les salariés ont de nombreux avantages et des conditions de travail enviables. À première vue c'est étonnant de voir deux entreprises si différentes, la start-up innovante de la Silicon Valley et la vieille entreprise publique Française, arriver au même stade. En fait ce n'est pas si étonnant que ça : dans les deux cas cette situation découle du pouvoir élevé qu'ont les salariés dans l'entreprise, la source du pouvoir est simplement différente.

Chez Google, la source du pouvoir c'est la pénurie de main-d'œuvre qualifiée dans la Silicon Valley. Au milieu des Facebook, Apple, et les centaines de start-up qui se montent chaque semaine, les profils qualifiés (développeurs, designers, managers) se font rares et la concurrence est féroce entre les entreprises, les salariés sont donc en position de force dans les négociations, et ça se traduit par des salaires élevés et des avantages.

Chez EDF, ce n'est pas la rareté des candidats qui donne le pouvoir aux salariés, c'est leur cohésion et leur organisation. Au sein de cette entreprise publique, fondée par les communistes après guerre, la représentation syndicale a toujours été très forte, donnant une force de négociation très importantes aux salariés vis-à-vis de leur employeur.

Très bonne nouvelle, même si on a un bel exemple de la débilité de certains syndicats :

"Que devient l'IGN, garant des adresses, si l'Etat soutient une initiative ouverte mais néanmoins concurrente ? La question irrite notamment au sein de la CGT de l'Institut qui publie un billet énervé : « Ce positionnement est un pavé dans la mare de l’IGN et remet en cause ses missions »."